El Sayed Ahmad Elissar

Chercheur associé

 

Membre associé à l’UMR Territoires

Thèse soutenue en 2021 – L’oléiculture périurbaine outil de valorisation du territoire, cas de Koura (Liban)


 

 

 

Présentation du thème de recherche

Dans un contexte méditerranéen caractérisé par une littoralisation intense, les campagnes s’intègrent aux couronnes urbaines des villes et l’agriculture régresse ou s’intensifie. Alors que l’urbanisation bouleverse les espaces agricoles périurbains, certains s’avèrent résilients. La culture de l’olivier, marqueur identitaire du bassin méditerranéen, suscite l’intérêt des chercheurs et des acteurs. Ils adoptent plusieurs approches dans un objectif de rentabilité économique, de patrimonialisation ou de labellisation. De par la multiplicité de ses formes de valorisation, la culture de l’olivier s’adapte à la proximité urbaine.

Cette thèse examine la résilience de la culture de l’olivier dans le département de Koura (Liban) sachant qu’il est situé aux portes du pôle urbain de Tripoli.

L’oléiculture de Koura se caractérise par la forte maîtrise de la propriété par la population locale. Les superficies oléicoles résistent bien à l’urbanisation et ont même augmenté.

La thèse propose d’analyser cette résilience à travers la notion de patrimonialisation et de construction de ressource territoriale. Il s’agira d’une part, d’étudier l’insertion du foncier agricole dans le système socio-spatial puis d’autre part, d’analyser les logiques d’action foncière des propriétaires agricoles. In fine, il s’agira d’identifier les dynamiques naissantes des acteurs impliqués dans la gestion de la filière. Les résultats de la recherche mettent en évidence le déploiement d’un système de causalités qui contribue à la résilience de la culture de l’olivier. Ce système est lié à l’activité des ménages, aux structures sociales et foncières et aux dimensions confessionnelle, économique et culturelle.