Le travail en élevage : un moteur des transformations des exploitations agricoles

 

La soutenance se déroulera le mardi 25 janvier à 09h00 (heure France métropole / CET) à l’amphi AgroParis Tech sur le campus des Cézeaux (9 avenue Blaise Pascal, 63178 Aubière).

Elle sera aussi accessible par visio avec le lien suivant : https://inrae-fr.zoom.us/j/7847886782

Le jury (par ordre alphabétique) est composé de :

  • Claire Aubron, maître de conférences, Montpellier SupAgro (examinatrice)
  • Bernard Hubert, directeur de recherche, INRAE (rapporteur)
  • Stéphane Ingrand, ingénieur de recherche, INRAE (examinateur)
  • Guillaume Martin, directeur de recherche, INRAE (rapporteur)
  • Philippe Lescoat, professeur, AgroParis Tech (rapporteur)
  • Laurent Rieutort, professeur, Université Clermont Auvergne (examinateur)

 

Résumé de mes travaux :

Mes recherches sur les systèmes d’élevage ont accordé une place centrale à la thématique du travail en élevage, qui structure mon identité scientifique et qui restera le fil rouge de mes activités à venir. Zootechnicienne, j’ai construit un parcours original au sein de la communauté des livestock farming systems par cette attention accordée au travail pour décrire les pratiques d’élevage, mettre à jour un registre de justifications et de déterminants de ces pratiques, évaluer le fonctionnement des systèmes d’élevage avec des indicateurs objectifs mais aussi laissant une part explicite aux ressentis des personnes. J’ai développé des cadres d’analyse originaux sur le thème de l’organisation, des conditions de travail et des trajectoires de salariés. J’ai également produit des connaissances sur le travail en proposant un regard différent sur les systèmes d’élevage pour quatre dynamiques actuelles : l’agrandissement des structures de production, l’adoption d’outils de précision, le recours au salariat et la transition agroécologique.

Avec mon projet de recherche, j’envisage de poursuivre la production de connaissances et de cadres d’analyse, par le montage de projets de recherche et par l’encadrement de doctorants, qui permettront de favoriser des conditions de travail acceptables et répondant aux aspirations des actifs agricoles d’une part pour les maintenir dans leur activité, et d’autre part pour faciliter l’installation de futurs agriculteurs. La question de la coexistence entre différents modèles agricoles a pris une place croissante dans mes activités, avec une nouvelle question centrale que je souhaite instruire sur la capacité à recourir à l’élevage de précision pour favoriser la transition agroécologique, en privilégiant l’angle du travail des éleveurs. Je prévois également de faire évoluer mes recherches vers une plus forte inclusion des acteurs dans des processus de conception participative. J’envisage également de participer à la structuration de collectifs scientifiques et partenariaux sur le travail en agriculture au niveau international et national.