Séminaire Alimentaire et Foncier
📅 | 18 septembre à 13 h 30 |
📍 | Ecole nationale d'architecture de Clermont |
/ 18 septembre 2019 /
Séminaire organisé dans le cadre du projet Popsu Métropole
Objet
Dans le cadre du programme national de recherche POPSU Métropoles, la plateforme clermontoise propose 5 voyages sémantiques (rencontres, conférences, débats autour de 2 mots) et initiatiques (marches) qui ont vocation à rendre compte des recherches en cours et documenter la métropole en associant d’autres chercheurs invités, des citoyens, des professionnels et des élus.
Voyage sémantique 1 – Comment préparer la métropole à la transition agricole et alimentaire ?
Pour ce premier voyage, les termes « Alimentaire » et « Foncier » sont mis en écho. Support de réflexion de deux recherches de l’Axe 2 Faire métropole avec ses territoires voisins : spécificités et solidarités, ces thèmes questionnent la capacité de la métropole clermontoise à favoriser une politique de transition agricole et alimentaire : « suffisance alimentaire », relocalisation agricole pour le développement de circuits de proximité. L’enjeu est de comprendre comment mobiliser et optimiser un foncier à la fois objet de convoitise (dynamiques urbaines des situations périurbaines) et support d’une forte spécialisation. Pour y parvenir, la métropole clermontoise devra agir en partenariat avec les « autres », ses proches voisins, par des politiques coordonnées, convergentes et cohérentes dont le Projet Alimentaire Territorial constitue un des leviers.
Voyage initiatique 1 – « L’histoire commence au ras du sol, avec des pas »
Michel de Certeau, L’invention du quotidien, t.I, Arts de faire, Paris, Gallimard, 1990
Une expédition aux lisières de la métropole et au cœur de la plaine agricole et maraîchère du Bédat. C’est un récit qui s’énonce par la marche ; il souligne les paradoxes du foncier alimentaire : territoire de coulisses méconnus, ressources, fragments hétérogènes où se côtoient la grande distribution, l’agriculture maraîchère, le jardinage familial. Le parcours proposé a été élaboré en juin 2019 avec une quinzaine d’étudiants de l’École nationale supérieure d’architecture. Il est construit à partir de trajectoires individuelles et les souvenirs d’errances solitaires se côtoient, se recomposent et font émerger un parcours collectif qui associe dans un même temps des espaces que nous pratiquons habituellement de manière dissociée : la grande distribution s’affiche ostensiblement, le maraîchage résiste à l’urbanisation, les usages invisibles et cachés de la ville trouvent leurs écrins.
En pratique, cette marche d’une durée de 2 heures nécessite de prendre de bonnes chaussures et des vêtements adaptées à la météo. Elle ne présente aucune difficulté importante, toutefois une bonne condition physique est souhaitée.