Soutenance de thèse – Mayawa Vunda
📅 | Jeudi 10 juin 2021 |
📍 | Via Teams |
Soutenance de thèse de Mayawa Vunda, doctorant en Géographie de l’UMR.
La valorisation des ressources forestières en Afrique centrale. Des perspectives de développement à partir de produits forestiers non ligneux (PFNL) en Angola, au Cameroun, au Congo, au Gabon et en République Démocratique du Congo
Thèse pour l’obtention du doctorat en Géographie
➡️ Jeudi 10 juin 2021, 13 h 15
La soutenance aura lieu en hybride (Teams/présentiel) mais sans public physiquement présent.
Composition du jury
- Ndonga MFUWA, Professeur de linguistique, Directeur du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Populations (CEIP), Université Agostinho Neto, Luanda (Angola), rapporteur
- Jean-Fabien STECK, MCF HDR en géographie, Co-Directeur UMR 7218 LAVUE, Université Paris-Nanterre, rapporteur
- Bénédicte THIBAUD, Professeure de géographie, UMR 5115 LAM / UMR 8586 PRODIG, Université Bordeaux-Montaigne
- Hélène MAINET, Professeure de géographie, Directrice de l’UMR 1273 TERRITOIRES, Université Clermont-Auvergne
- Daniel RICARD, Professeur de géographie, UMR 1273 TERRITOIRES, Université Clermont-Auvergne, Directeur de thèse
Présentation du sujet de thèse
Les forêts d’Afrique centrale, cadre de notre projet de recherche, couvrent une superficie d’environ 241 millions d’hectares, dont plus de la moitié dans le bassin du Congo et constituent la deuxième plus grande couverture forestière dense du monde après l’Amazonie. Elles s’étendent sur sept pays, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République démocratique du Congo, dont les trois premiers cités seront inclus dans notre territoire d’étude, étendu aux marges nord de l’Angola, plus précisément à la province de Cabinda.
Cette immense région de forêts d’Afrique regorge d’une multitude d’essences avec un important couvert végétal qui constitue un réservoir de Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL). L’exploitation et la vente de ces produits, dont le miel, fournissent des revenus non négligeables aux habitants, en particulier aux populations rurales et urbaines, les plus vulnérables, car 65 millions de personnes vivent à l’intérieur ou à proximité de ces forêts qui jouent un rôle pluriel : source d’énergies, d’alimentation, de médicaments, de services…
Le miel, produit de l’apiculture, présente beaucoup de spécificités par rapport aux autres produits de la forêt et peut être un levier de taille pour le développement économique, social, culturel et durable des communautés forestières d’Afrique centrale et de l’Afrique en générale. C’est une ressource importante pour le développement territorial, d’autant plus qu’il ne nécessite pas d’investissements exorbitants pour être valorisée.
Partant de l’aspect pluridisciplinaire qui caractérise l’apiculture sur le plan du développement territorial, on s’attachera à comprendre, grâce à l’approche comparative dans les territoires de recherches, l’amélioration des techniques apicoles au détriment de la cueillette, mais aussi de la durabilité des ressources forestières par rapport à l’activité. Quel est l’impact de l’apiculture dans la lutte contre la pauvreté au sein des communautés rurales, et son incidence sur les économies nationales ?