
Le projet Gingko
L’objectif du projet de recherche GingKo est d’analyser, en s’appuyant sur le cadre d’analyse IAD/SES développé par E. Ostrom (2009) sur la durabilité des systèmes socio-écologiques, le rôle potentiel des systèmes sous Indications Géographiques (IG) comme levier d’action pour favoriser les transitions agroécologiques (TAE) et les stratégies (re)-territorialisées vers des systèmes sociaux-écologiques (SES) plus durables dans le secteur agricole.
Dans le cadre de la nouvelle stratégie verte (Green Deal) de l’Union Européenne, la récente loi dite EGALIM (n° 2018-938 du 30/10/2018) adoptée en France a défini une feuille de route nationale pour favoriser des systèmes agri-alimentaires plus sains, sûrs et durables, introduisant la nécessité pour les systèmes sous Indications géographiques de mieux intégrer les dimensions agro-environnementales et pratiques agroécologiques dans leurs cahiers des charges, ou en association avec d’autres certifications environnementales.
Cependant, cette feuille de route ne définit pas de démarche précise pour y arriver, et les acteurs des systèmes IG sont confrontés à des défis socio-économiques majeurs pour évoluer vers des pratiques et agroecosystèmes plus durables. Le projet mobilise le concept-frontière de patrimoines « communs de connaissances » (Hess et ostrom 2007, Mazé 2003) pour caractériser les dynamiques collectives d’apprentissage et d’innovation, mais aussi les dimensions patrimoniales liées au terroir associée à ces transitions agroécologiques.
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