Dispositif de financement - Programme Samuel de Champlain, Service de coopération et d’action culturelle du Consulat général de France à Québec - Soutien aux coopérations universitaires et scientifiques internationales, Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes
Dates de début et de fin 01/01/2019 - 31/10/2020
Porteur du projet Chloé Duvivier
Référent scientifique UMR Territoires Chloé Duvivier
Membres de l'unité impliqués dans le projet • Emma Cazou (stagiaire, stage terminé)
• Stéphanie Truchet
• Jacques Veslot
Partenaires • INRS-UCS
• Université Laval à Québec
• CGET Massif Central
• ANFR
Aires géographiques
  • France
  • Amérique du Nord

Impacts Territoriaux du Numérique (ITI)

Le déploiement d’internet favorise-t-il le développement économique des territoires ? Une comparaison France-Québec

L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer l’effet du déploiement d’internet sur la performance et l’attractivité économique de différents territoires et d’identifier les conditions dans lesquelles l’arrivée du numérique génère un impact particulièrement positif ou, inversement, négatif. Les analyses seront menées au Québec et en France.

Trois objectifs spécifiques découlent de l’objectif principal de la recherche.

Le premier objectif est d’estimer l’impact du déploiement d’internet sur un ensemble d’indicateurs de développement économique des territoires afin de créer des connaissances scientifiques nouvelles. Dans quelle mesure le déploiement d’internet dans les territoires favorise-t-il la croissance de l’emploi, l’émergence de nouvelles entreprises, une diversification économique locale, et l’arrivée de nouvelles populations ? Dans le cas de l’arrivée d’entreprises nouvelles, proviennent-elles d’une stimulation de l’entreprenariat local ou d’une relocalisation d’activités existantes, issues de territoires situés dans d’autres régions ? Les effets du déploiement d’internet sont-ils différents selon les branches d’activités? Enfin, dans quelles conditions le déploiement d’internet produit-il un impact particulièrement positif, ou négatif ? L’hypothèse est que le déploiement numérique ne peut suffire à lui seul à enclencher un processus de développement économique, et qu’il est donc nécessaire d’identifier les conditions additionnelles (caractéristiques des territoires – ex. : accessibilité, cadre de vie, etc. – et politiques publiques) nécessaires pour que le numérique puisse constituer un levier de développement des territoires. Nous réaliserons des analyses économétriques, basées sur des données secondaires, afin de répondre à ces questions.

Le deuxième objectif est de diffuser les résultats de la recherche aux acteurs publics impliqués dans la mise en œuvre de politiques numériques et de développement régional. Pour cela, plusieurs moyens seront mis en œuvre:

  • La tenue de réunions régulières tout au long du projet avec des acteurs publics (qu’il s’agisse de nos partenaires – CGET Massif Central, ANFR – ou d’autres acteurs avec lesquels nous sommes déjà en contact dans le cadre de nos projets actuels, comme la Régie Auvergne Numérique par exemple). Ces réunions sont nécessaires tant pour diffuser les résultats des recherches vers les acteurs que pour nourrir la réflexion scientifique.
  • L’organisation d’un séminaire chercheurs-acteurs à la fin de projet.
  • La rédaction de fiches synthétisant les principaux résultats de la recherche.

Cet objectif permettra de positionner le projet au-delà de sa pertinence scientifique, générant ainsi des retombées concrètes pour les acteurs publics et la société civile.

Le troisième objectif est de structurer un réseau de recherche franco-québécois autour de la question de l’influence du numérique sur le développement des territoires. Plus précisément, le projet permet de pérenniser des partenariats académiques internationaux existants (IRSTEA-INRS ; INRS-Université Laval) et d’en générer de nouveaux (IRSTEA-Université Laval). Le partenariat élaboré dans le cadre de ce projet permet de réunir des compétences complémentaires et indispensables pour mener une recherche de qualité, qui requiert des expertises en économie régionale, en analyse statistique et cartographique, et concernant la mise en œuvre des politiques numériques et des aspects techniques des télécoms. Le projet repose ainsi sur un partenariat équilibré impliquant (i) un institut de recherche français (IRSTEA) et deux institutions québécoises (INRS, Université de Laval) (ii) des chercheurs, des étudiants et des services d’appui à la recherche (ingénieurs en SIG et en statistiques) (iii) des chercheurs jeunes et plus expérimentés et (iv) des partenaires divers : instituts académiques, agences de développement et un partenaire télécom.